En Europe, le silure est originaire du bassin du Danube. Après son introduction, pour la pêche sportive, souvent de façon illégale (notamment dans la Seille), on le trouve aujourd'hui dans pratiquement tous les fleuves et rivières d'Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne) de deuxième catégorie [1].
Originaire d'Europe centrale, où il colonisait le Danube, la Volga et la Dniepr ; le silure est maintenant bien présent dans les différents cours d'eau d'Europe occidentale.
Bien que très certainement présent depuis longtemps en France, on signale sa présence dès 1860, mais la première capture annoncée et médiatisée date de 1977 sur la Seille. Plus tard, vers 1979, d'autres silures sont capturés, mais leur présence est rare dans le Rhône, la Saône et la Seille.
C'est en 1984-1985 que la densité de silures devient importante et on assiste alors à une explosion démographique.
On peut toujours s'interroger sur la manière dont il est arrivé en France, ce qui suscite bien des anecdotes :
Difficile de connaître la vérité, en revanche il est certain que la plus grosse souche provienne réellement de la Seille.
Le silure est un poisson solitaire, lucifuge (qui évite la lumière), vivant d'ordinaire dans les zones les plus profondes de son habitat. Les femelles pondent alors entre 20 et 30 000 œufs par kg de leur poids, dans une eau d'une température supérieure à 20°C, à la fin du printemps ( en juin !).
Certains spécimens dépassant les 2,50 m et les 110 kilogrammes (les plus grands faisant 5,00m pour 300 kg), le silure a longtemps été accusé d'être extrêmement vorace ; on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien, seule la sous-estimation de sa population expliquant la diminution corrélative des populations de crustacés, d'amphibiens et surtout de brèmes dont il se nourrit.
Un lien sympa pour quelques techniques de pêche : http://carnetdecapture.info/articles/technique-silure.htm